Reflexions

La question est de savoir si l’hypnose utilisée autrement qu’à des fins thérapeutiques peut conduire un sujet plus loin encore qu’à la mise sous influence ? Conduire jusqu’à la soumission, jusqu’à l’exécution d’actes délictueux, criminels ?

Selon la majorité des praticiens, le sujet sous hypnose conserve une barrière inconsciente qui l’empêchera d’aller jusqu’à des actes qui heurtent son sens moral et son éducation, actes dont il serait normalement incapable.

L’utilisation de l’hypnose et de la suggestion à des fins néfastes, même si elle n’est pas courante, reste cependant envisageable, surtout si le sujet a toute confiance en l’hypnologue. L’art d’influencer n’est-il pas une composante inhérente à notre société actuelle et au système de communication de l’être humain ?

Aucun signe à ce jour ne permet d’identifier l’état d’hypnose réel. Même les signes les plus fréquents ne sont pas spécifiques : ils peuvent survenir hors hypnose, être simulés.

Ces signes objectifs sont : un ralentissement du rythme cardiaque, une respiration calme et profonde, une modification du tonus musculaire avec hypotonie et relaxation musculaire ou hypertonie, catalepsie et mouvements automatiques.

Les signes subjectifs sont : la relaxation générale avec lourdeur ou légèreté des membres, des sensations de fourmillement, de chaleur ou de fraîcheur, des perceptions olfactives, auditives ou visuelles, un détachement par rapport à l’environnement.

Tous ces signes varient en fonction du sujet et selon la profondeur dans laquelle le patient se situe lui-même et qui convient à son état psychologique du moment.